Liens convergeants (Compliqué) Carter.

La rentrée à l'université avait été très riche en émotion. Changer de pays, quitter la confortable routine du lycée pour débarquer dans la cours des grands et même simplement se faire de nouveaux amis. Tout cela avait eu raison de mon calme. Durant la première semaine, j'avais conserver une boule dans le ventre qui ne cessait de grandir au faire et à mesure que le stress augmentait. Cela en devenait insupportable, je n'en pouvais plus d'être ici j'avais besoin de changer d'air, de retrouver une bulle d'oxygène dans cet atmosphère saturé. A ce moment là, je n'aurais jamais cru que ma bouffée d'oxygène serait une fille. Et pourtant ce fut-elle, Kacey Johanson.

Aujourd'hui ne fut pas l'agréable journée que j'avais imaginée. N'ayant cours que la matinée, j'avais penser aller traîner en ville en attendant que ma chère et tendre Kacey ait terminer sa journée pour passer la fin de l'après-midi avec elle. Mais c'était sans compter la pluie. Le temps avait été excécrable toute la journée ce qui m'avait forcer à rester dans ma chambre à attendre. Bien sûr, j'avais tenter de m'occuper en m'avançant dans mes études ou bien en terminant un croquis que je devais rendre dans seulement deux semaines, mais cela n'avait pas suffit. Au moins une heure avant la sortie de Kacey, je me retrouvais déjà à attendre devant son casier, discutant avec les gens qui passaient lorsque j'avais la chance de les connaître.

Après un petit moment, lorsque la masse de personne qui passait diminua d'au moins septante pourcents, je pris la décision d'aller m'asseoir sur les marches de l'escalier pour l'attendre. J'en avais un peu marre de rester planter droit comme un piquet à côté des casiers.
Bien sûr, c'est à ce moment là que la miss décida de faire son apparition. Lui laissant d'abord le temps d'ouvrir son casier, je me décidais finalement à lui venir en aide. Elle allait arracher la porte si cela continuait.
Une fois près d'elle, je passais doucement mes bras autours de sa taille sans un mot. Chose que je regrettais en la sentant se rédire durant quelques instants. Un simple bonjour aurait sûrement éviter qu'elle se demande qui se trouvait dans son dos.
Lorsqu'elle se colla contre moi, je le serrais dans mes bras, bien content d'enfin la voir. Déjà que les journées étaient trop longues mais en plus si je ne pouvais la voir qu'en fin d'après-midi c'était carrément insupportable.

Toi aussi, tu m'as manquée. J'ai passer la journée à attendre patiemment que tu ais terminer...

Embrassant le sommet de son crâne, seul endroit auquel j'avais accès dans notre position, je soupirais d'aise avant de parler doucement. Le couloir n'était pas spécialement l'endroit le plus confortable et surtout pas le plus chauffé qu'on puisse trouver.

On régle son compte à ton casier et après je t'invite à boire un café histoire de se réchauffer ça te tente? C'est pas un temps à traîner ici...